Comme souvent sur les miroirs étrusques, des inscriptions au dessus des personnages précisent leur identification : ici, « Sethlans », c'est-à-dire Héphaistos, tient une boule de poix ou d’argile à la main, tandis qu’ « Etule », Epeios (?), l’artisan du cheval de Troie, brandit un marteau. Tous deux encadrent le cheval, appelé « Pecse », Pégase. Derrière la croupe du cheval, dans une sorte d’étiquette verticale est écrit « Huins », sans doute pour « Hlins », Hellènes. Malgré ces précisions, la scène reste mystérieuse : s'agit-il de la fabrication du cheval de Troie ou de la capture de Pégase?
Trouvé dans une tombe près d’Orvieto, le miroir est offert au collectionneur et savant d'Aix en Provence Claude Fabri de Peiresc, en 1633, par Claude Ménestrier, alors bibliothécaire du Cardinal Barberini à Rome, puis passe dans la collection d'Achille de Harlay, donnée vers 1671 à l’abbaye de Sainte Geneviève. Lors de la Révolution, les collections d’objets sont saisies, puis déposées en 1797 au Cabinet des médailles.
- ancienne collection du Cabinet de l'abbaye de Sainte-Geneviève
- ancienne Collection Nicolas-Claude Fabri de Peiresc