Héraclès / Hercule : une collection d'exploits
Fils d’un dieu, doué d’une force surhumaine qu’il emploie à bon comme à mauvais escient : la jeunesse du héros telle que la brossent ces quelques pièces est bien à l’image de sa carrière à venir…
Zeus, roi des dieux, pour père
Sachant son époux parti guerroyer, Zeus, roi des dieux, s’unit à la belle Alcmène sous les traits de son époux légitime, Amphitryon. Ainsi des jumeaux qu’elle met au monde Héraclès est-il le fils du premier, et Iphiclès, celui du second.
Un "petit Hercule"
Quoique garçonnet encore, Héraclès revêt ici par anticipation la léontè : une incongruité qui annonce admirablement les hauts faits qu’accomplira bientôt le jeune héros.
On attente à la vie des jumeaux!
Héra, l’épouse de Zeus, poursuit de sa haine le petit Héraclès (qui pourrait ironiquement lui devoir son nom) : elle dépêche contre les jumeaux nouveaux-nés de terribles serpents… en vain. Car le fils de Zeus a tôt fait de les maîtriser, dévoilant du même coup à sa famille mortelle sa divine origine. Prétexte à une peinture de l’enfance, le sujet jouit d’une faveur particulière à l’époque hellénistique. Retrouvez ces deux objets sous le pinceau de Jean-Baptiste Muret (Recueil volume 8, pl.24) :
Une colère meurtrière...
Quoiqu’éduqué par les plus illustres des maîtres (tel le centaure Chiron), Héraclès se montre un cancre obstiné. Pire : dans un de ces accès de colère meurtrière dont il sera coutumier, ayant immobilisé et saisi par la barbe Linos, professeur de musique qui avait imprudemment corrigé son élève, le voici qui s’apprête à lui asséner des coups de siège mortels…